REINTRODUIR UN PLASTIQUE RESPONSABLE

Elipso, la Fédération de la plasturgie et des composites et PlasticsEurope dénoncent : « Les trois signataires appellent à « dédiaboliser » les plastiques qui « sont largement utilisés dans notre quotidien car ils apportent de très nombreux bénéfices. » D’expliquer : « la substitution des plastiques pourrait conduire à des effets néfastes pour l’environnement et d’hygiène. Par exemple, si les seuls emballages en plastique devaient être remplacés par d’autres matériaux, cela entrainerait une multiplication par deux de la consommation d’énergie et par trois les émissions de gaz à effet de serre liés à l’ensemble du cycle de vie couple emballage/produit. La quantité de matériaux utilisés ferait quant à elle un bond de +360% ». Sauf que tous les plastiques ne se valent pas. Dans les supermarchés, on retrouve de tout. Certains, de qualité médiocre, ne sont d’ailleurs pas recyclables. C’est-à-dire qu’ils n’ont pas tous été réalisés avec des matières qui peuvent être traitées par une usine de recyclage. Après quoi, la matière sera dite « secondaire « et pourra ainsi servir à d’autres fins, sous d’autres formes. Un flacon de plastique deviendra peut-être ainsi des fibres textiles.
UN MATERIAU HORS NORME A L'USAGE SUR LE LONG TERME

ANNEES 50s : Style coloré et courbes harmonieuses amenées des Etats-Unis avec des revolutions dans la production : plastique, injection, meubles en série, Formica (melaminé)
ANNEES 70s : Tout est permis, tout est possible… Ils profitent pleinement des nouvelles possibilités qu’offrent les plastiques moulés par injection. Quelle meilleure illustration que le tabouret Tam Tam en polypropylène créé par le Français Henry Massonnet 
ANNEES 90s : En 1984, Apple® atteint une renommée mondiale avec le Macintosh, premier ordinateur tout en-un qu’il suffit de brancher pour le faire fonctionner. Les plastiques y sont omniprésents et s’imposent auprès du grand public comme des matériaux ayant une valeur technologique ajoutée. Certes, années 1980 obligent, le Macintosh est encore d’un beige assez terne mais il est déjà d’une forme inédite. Le génie de Steve Jobs se situe bien dans le design qu’il donnera à tous ses ordinateurs
MONO MATERIAUX ET NOUVEAU SYSTEME CONSTRUCTIF

Avec HABRITAT l’objectif est de proposer une dédiabolisation des plastiques aux yeux du grand public en leur redonnant une valeur ajoutée, notament aux dechets plastiques. Ainsi toute la Tiny House sera composée de différents plastiques recyclés et recyclables par la suite : l’ensemble comprendra six materiaux donc six filières à traiter pour le démontage et le recyclage. A titre d’exemple une maison à charpente en bois ou a panneautage interieur en bois, sol en carrelage ou ceramique, tissue en lin, ou encore taule d’aluminium et sur le papier entièrement recyclable séparement. Pourtant l’ajout de peintures, vernis et traitements rend le panneautage de bois presque inrecyclable sans parler des techniques d’assemblages qui ne sont pas pensées pour etre démontées proprement. Pour les autres matériaux ils seront toujours liés ou associés à un autre qui rendra la décomposition complexe et le recyclage inoppérant. Au mieux le bois pourrait être recyclé en étant découpé pour reformaté en OSB ou en médium (deux matériaux remplis de colle, de vernis, de liant qui sont extrèmement toxique pour l’environnement).
PAS DE COLLE, DE VISSE OU DE VERNIS

La proposition est simple une maison en plastique recyclée produite par panneau (pour assemblage et transport) en impression 3D alvéolaire (pour le rapport poid résistance et les excellentes propriétés mechaniques en flexion, torsion, compression, traction dans les trois directions). Fournis avec un gui de montage et démontage pour etre decoupé, fondue puis recoulé en un nouveau produit.
IMPRESSION 3D ALVEOLAIRE : MEILLEUR RAPPORT POID / RESISTANCE / DURABILITE

Pour cela le squelette de la maison est réalisé en impression 3D alveolaire de PP recyclé (pot de yaourt, bouhon de bouteille etc) : alveoles de 25cm de large, 25cm de profondeur, parrois 1cm d’épaisseur. Les alveoles sont remplites avec des briques de mycelium (isolant acoustique et thermique : materiaux a changement de phase), pour un revetement en dreche servira de par-vapeur), les deux faces des alveoles sont bouchées par l’impression ded PP.
20m² : SURFACE COMPRIMEE, USAGES DEMULTIPLIES

A l’interieur le revetement sera fait d’un panneautage de papier et carton recyclés compressés à froid avec un liant amidon et caseine (propriété dépolluantes et plus résistant que de PLACO traditionnel). A l’exterieur HABRITAT sera recuvert d’un panneautage de bois traité à haute température pour le rendre imputréssible et résistant aux changements de volumes dû à des chocs thermiques.L’usage du bois est effectué en façade car bien que ne nécessitant pas de permis de construir, ce type d’habitat demande l’accord de la commune pour son installation qui est le plus souvent rejetté lorsqu’elle fait preuve d’une mauvaise insertion dans le paysage naturel. Toutefois s’agissant de large panneau (3m x 3.75m) il est plus facile de les recycler en effectuant de nouvelles découpes à l’interieur.
MEME METHODOLOGIE POUR LE MOBILIER

Pour l’interieur l’ensemble du mobilier est fait en panneautage de PET recyclé, imprimé en 3D alvéolaire (poid x résistance : teinté dans la masse : pas de colle / pas de peinture). les tissus sont en ECONYL : une entreprise française qui récupère des filets de peches usagers pour les revaloriser en différents types de textile tel que du Nylon 6.2 et travaillent depuis 2 ans avec Levi’s. Les assises elles sont fabriquées en dreches revalorisées. Travaillant exclusivement avec des entreprises française basées à l’Ouest, l’unité de production pour la préfabrication d’habritat se situera entre Tours et Limoge.

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