Le marché aux fleurs et aux oiseaux est un lieu emblématique et bucolique du cœur de Paris qui a été déserté par les clients ainsi que par la municipalité et comporte donc de nombreux enjeux : répartition des espaces déconnectés les uns des autres et une densité inégale / une récupération des eaux inefficace / une circulation automobile mal gérée et étouffante qui gène les piétons / des points de vues masqués par le désordre et une circulation piétonne chaotique / une circulation intra et inter-pavillonnaire floue et sinueuse / de nombreux problèmes de thermiques.
À LA CROISÉ DU MARCHE, DE L’AVENUE ET DE LA SEINE
La graineterie se distribue ainsi : l’allée centrale du pavillon reste entièrement ouverte pour inviter le client à entrer. Un comptoir pour la dégustation de café s’ouvre quant à lui sur l’une des deux allées centrale piétonne. A l’interieur une circulation périphérique de 1.5m est dégagée tout autour. Au centre, 4 meubles à structure légère offre un espace d’exposition des produits. Pour le reste des meubles ils sont entièrement mobiles pour répondre aux demandes des commerçants et les caisses se situent à l’extrémité nord de la boutique
DALLE CONTINUE PIÉTONNE QUI UNIFIE LES PAVILLONS
Le piéton est au centre du projet, sa déambulation se doit d’être légère et aisée. Des allées centrales de dégagent donc entre les pavillons où le pourtour des arbres s’extrude du sol pour créer des bancs et des présentoirs. Ces allées dégagent des perspectives vers la Seine ou les monuments alentours. Elles sont marquées au sol par ces enchainements de tasseaux qui, à la manière d’un caillebotis, récupèrent les eaux en circuit fermé.